Le Val de Loire, 3ème grande région viticole française, véritable démarcation entre le sud et le nord de la France, est un mariage de goûts, de couleurs, d’arômes et de savoir-vivre.
Cette région, le Val de Loire, regroupe pratiquement tous les sites renommés de la vallée : les châteaux les plus célèbres, mais aussi de nombreux vignobles parmi les plus réputés.
Avec une zone de production principale de plus de 400 km, nous pouvons constater des différences climatiques importantes entre le Pays Nantais et le Pouilly-Sancerre.
Ces variations expliquent que les cépages changent en descendant vers le sud. Le Gamay est un cépage que l’on trouve sur les Côtes de Forez et la Côte Roannaise, le Pinot Noir et le Sauvignon sont les cépages dominants dans les vignobles du centre.
Plus à l’ouest la Touraine est un territoire où figurent encore le Sauvignon et le Pinot Noir avec de nombreux vignobles de Gamay, mais où l’on observe également du Chenin Blanc, du Cabernet Franc et même du Cabernet Sauvignon.
En poursuivant à l’ouest de Tours le Pinot et le Sauvignon laissent leur place au Chenin et au Cabernet franc.
Ces deux cépages sont les plus répandus jusqu’à l’extrémité est du pays Nantais, mais aussi sur le territoire de la commune de Val du Layon bordée par le Layon et par son affluent l’Hyrôme.
Enfin, les vignobles de la Loire restent une région d’exploitations familiales, où l’achat direct à la propriété est la meilleure façon d’apprendre à connaître ces vins, ainsi que les gens qui les élaborent.
Il existe des milliers de variétés de vigne, une cinquantaine tout au plus intéresse les amateurs de vins. En France, la vigne est du genre vitis, espèce vinifera ou plus couramment « vitis vinifera » Les espèces de vigne se diversifient en variétés. Ces variétés constituent les cépages dont nous parlerons plus largement plus loin. Le cépage subit l’influence du sol sur lequel il pousse et du climat de la région. Ces éléments constituent le «terroir ».
La nature du sol, sa composition chimique et le climat ont une influence sur le raisin, et par conséquence ils influencent les caractères qualitatifs des vins. Même si la vigne est peu exigeante, et comme on a pu le dire, la vigne aime souffrir, il lui faut un peu de tout, soleil, pluie, dans une alternance raisonnable que la nature n’offre pas toujours au gré du vigneron. Désormais, on reconnaît que ce sont les recherches s’adressant aux facteurs influençant la composition de la vendange qui permettront une nouvelle progression qualitative des vins.
Sur sa superficie totale de 2 963 ha, et selon la carte géologique de Thouarcé établie par le bureau de Recherches Géologiques et Minières les roches mères les plus représentées datent du précambrien (2 600 millions d’années). Elles correspondent principalement aux schistes biovériens de la série des Mauges à 70%. Les dépôts de sables et graviers du Cénomanien (ère secondaire) sont présents sous forme de lentilles plus ou moins importantes sur 13 % de sa surface.
La vigne dans son espèce vitis vinifera se divise elle-même en variétés, les cépages. En raison du nombre de variétés, les différences entre les cépages caractérisent la qualité et le goût du vin. Par exemple, on peut avoir des cépages à raisins blancs (qui donneront des vins blancs) ou des cépages à raisins noirs à jus blanc (qui donneront soit des vins rouges soit des vins rosés, selon la méthode de vinification employée). Sur les 2 000 ha de la commune en surface agricole, soit plus de 60 % de son territoire, 1 365 ha sont plantés en vignes à raisin de cuve. Les cinq cépages majeurs présents sur la commune sont le Chenin, le Cabemet franc, le Cabernet sauvignon, le Grolleau et le Gamay. Les vignes de Val du Layon bénéficient de l’AOC « Anjou », et ont accès à l’AOC « Coteaux du Layon » suivi du nom de la commune, ainsi qu’à l’AOC « Anjou villages ».
Tout d’abord ces vins, aussi bons soient-ils, doivent être consommés avec modération. Rosés, rouges, blancs secs, moelleux ou pétillants, les vins de Val du Layon peuvent s’improviser à tout moment ou s’inviter à une fête que l’on prépare...
Anjou Rouge : Frais, désaltérant et dominé par un puissant bouquet, il accompagne le meilleur de la cuisine quotidienne : charcuterie, viandes grillées, potées, fromages légers... Servez-le entre 12 et 13° C s’il est très jeune et, après quelques années, entre 14 et 15° C.
Anjou Gamay : c' est un vin à boire dans sa jeunesse. Servi frais, aux alentours de 12° C, il accompagne aussi bien les plats de poissons que de viandes blanches, les quiches, les tartes salées, les feuilletés.
Anjou-Villages : il se déguste légèrement chambré, entre 14 et 15° C. Un passage en carafe permet de magnifier son puissant bouquet, surtout après quelques années en bouteille. Il accompagne les viandes rouges, les gibiers et les fromages de caractère.
Rosé de Loire : Dégusté jeune, à environ 8°, avec des salades composées, volailles, barbecues de toutes sortes, charcuteries, crustacés et mets relevés, ce sont des vins de charme, frais, souples et coulants.
Rosé d’Anjou : Servi jeune, entre 8 et 10° C, il accompagne à merveille la bonne cuisine de tous les jours : charcuteries, petites fritures, quiches, tartes à l’oignon, salades variées, grillades, volailles, et surprend sur les plats exotiques légèrement épicés.
Cabernet d’Anjou : Servi relativement frais, le Cabernet d’Anjou accompagne la charcuterie, le melon garni de fruits rouges, les tartes ou les coupes de fruits. C’est aussi un excellent compagnon d’une cuisine épicée méditerranéenne, voire orientale. Avec un vieux millésime, essayez un canard à l’orange ou un gâteau au chocolat noir... une merveille.
Anjou blanc : Coquilles Saint-Jacques gratinées, homards, soles, brochets, saumons, veau à l’ancienne, poularde, les possibilités d’associations sont multiples à condition que les plats soient fins et de qualité... à l’image du vin. Servir entre 8 et 10°C.
Coteaux du Layon, Coteaux du Layon Saint-Lambert et Coteaux du Layon Saint-Aubin : Servir entre 8 et 10° C. Excellent apéritif. Accompagne merveilleusement foie gras, filets de canard fumés, poissons en sauce, viandes blanches, roquefort et certains desserts. Carafer les vins très jeunes pour en exalter le bouquet. Ce vin, issu du cépage « chenin », est l’une des productions les plus importantes de Saint-Lambert, et marque avec ses différentes variétés la renommée du village. Ils s’invitent à être gardés pour encore mieux se faire apprécier.
Anjou méthode traditionnelle ou Crémant de Loire : Désaltérant, servi entre 7 à 8° C, cet apéritif au sens premier du terme, est le prélude d’un repas réussi, la touche de fête à l’instant du dessert, voire la note raffinée d’une fin de soirée.
L'abus d'alcool est dangereux pour la santé, à consommer avec modération.